à pas de loup
A pas de loup, le jour finissait. Je m’amusais à me représenter les sons* et les couleurs*. Vers les hautes futaies chantait l’ocre-jaune du dernier soleil telle la mélodie d’un saxophone dans un panthéon aztèque. Sur le chemin des grives, le frisson d’une ombre s’habillait de bleu turquin rappelant flûtes et clarinettes. Sous le toit, l’aile du jour disparaissait sur la clef d’un hautbois. Derrière l’alisier s’en allait le couchant rouge-orangé analogue aux sonorités des cor

