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Galerie

Et encore

         

                       La COULEUR, fille de la lumière

 

 

 

 

 

 

                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                             Entrez dans l'atelier je vous prie.

  

   L'huile de lin cuite côtoie la térébentine de Venise, l'huile d'oeillette et le siccatif de Courtrai.

 

         L'enduit à la céruse de ton sable clair apprête le bois de peuplier.

 

              Les pinceaux de martre s'assouplissent dans des liants translucides.
 

La palette s'installe avec le blanc de titane, le jaune de Naples, le cinabre, le bleu de Cobalt, l'indigo et le bleu outremer.

  

           La préparation terminée, le bleu s'avance pareil à la source vers l'estuaire.

  

                            BLEU, infiniment BLEU :

  

 Promotion théologique avec le bleu "roman" de Chartres et le bleu "gothique" de la Sainte-Chapelle

 

 Prouesse des teinturiers

 

 Primauté héraldique

 

 Premier pigment naturel crée par l'homme avec le bleu égyptien

 

 Premier pigment artificiel avec le bleu de Prusse

  

 La couleur bleue est devenue ma grande passion, le saphir de mes jours.

  

 BLEU, la musique du mot s'envole vers l'azur, vogue sur les océans, naît avec l'aube et s'enfonce dans le crépuscule avec l'heure bleue

 BLEU, couleur mise en scène par les écrivains et les poètes

  

           L'idée du bonheur est souvent associée avec l'arrivée du Morpho, ce papillon bleu, qui, ivre d'un long voyage, vient se lover dans l'étoile d'un bleuet.

  

 BLEU, signe d'élévation par l'étendue de sa gamme

 BLEU, la plus profonde des couleurs, la plus pure, la plus immatérielle

 BLEU, profond sentiment de paix, grand pacificateur des lignes et des courbes. Il habite l'espace.

  

                          Le BLEU suspend le temps. Il est un ailleurs comme le chante Charles Baudelaire :

  

                                                  " Par-delà le soleil,

                                                    Par-delà les éthers,

                                                    Par-delà les confins des sphères étoilées..."

  

 La couleur bleue, c'est une goutte d'eau fraîche sur des lèvres brûlantes.

  

 Pour s'en convaincre, il faut prendre un bleu outremer, le rouler au creux de sa paume, le humer, le mâcher sans retenue, s'unir à lui pour s'y enfoncer sans rencontrer d'obstacles.

 

 Son immensité intime nous conduit sur le chemin du rêve.

  

            Un bleu jamais rencontré vient de naître dans l'orbe du fleuve, puis s'échappe, enlace le tumulte des montagnes pour gagner l'azur.

            

            Dans ce bleu, j'entrouve une fenêtre, encore plus bleue, celle de votre regard.

  

                                                       Roland Souchon

                                                             août 2015, à l'heure où pointe l'heure bleue

 

 

 

Nu à l'éventail

de Paul-Elie Ranson

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P A S S E U R  D E   L U M I E R E S

 

Dans l’incarnat de la forge du ciel,

     un vent d’opale t’a offert un chapeau de lumières

Résonance de l’étincelle primitive,

      tu éclaires mon âme

Dès le premier émoi d’une sève printanière,

      ton cœur palpite au chant de l’aubier

Lumineuse respiration,

      près de toi affleure le ballet des abeilles

Quand sonne l’automne,

       ta mélodie m’emporte vers les sept couleurs de l’imaginaire.

 

                                   Roland Souchon, 2024

                                           Ode à Irène

Galerie

Le chant des muses

Portraits

Auprès de mon arbre

L’ARBRE

Avec l’arbre, c’est de la mémoire dont il est question.

Mémoire universelle d’un lien originel entre l’homme et la nature

Au verger abandonné

      Sur un nœud de pierres se perd le chemin

      Et s’éveillent en lisière empreintes de satin

      Le jour s’enroule à l’écorce parcheminée du poirier

      Sur un nid d’herbes folles le vent tresse les années

      Un fruit mûr vient défier le temps

                    témoin de ces mains qui parlent au verger 

Paris, la Seine

Le soir est pur et le vent s'abreuve sur les courbes du fleuve.

 

L'ombre bleue s'élance à contre-courant, titube et s'épuise.

 

C'est de ce sentier pétri des éclats du jour que naît le tumulte assoiffé de lendemains.

 

Le soir est pur,

 

L'énigme veille.

L'AUVERGNE, ma terre natale

Haut-Livradois, terre de mes ancêtres, ombre et lumière s'enlaçent dans l'esprit des hommes comme dans les lieux mêmes qui reflètent leurs pas, leurs rêves, leurs errances.
 

                          Sur les hautes chaumes

                          Et sur les landes

                          Souffle le vent d'éternité

                          Qui seul connaît

                          Le secret des pierres

                          Là où les regards sont paroles

                                                   G.S - 2011

 

                             L'instant épanche sa pureté

                          Le long du chemin serti de genêts

                          Sans jamais s'écarter de l'azur

                          Qui s'attarde sur les cimes.

                          C'est ici que l'espace insoumis

                          Fait jaillir le grain du temps.

                                                    A.S - 2011

 

Muses au jardin

Un soleil plus léger qu'une poussière d'eau

 

Baigne de sa buée une clarté aventurine

 

Pollen issu du coeur de l'Eden

 

Mélange du ciel et de l'aiguail

 

Dans la gorge de sources

Chemin d'espérance

Peindre est un souffle, une respiration, un passage appelant

             l'autre vers un chemin d'amour et de liberté

                                 

        Peindre, c'est ouvrir, par le trait et la couleur, un passage

                      à la rencontre de l'Invisible

  

               Peindre est ma prière pour ignorer l'indifférence.

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